Historique

Durant la fin des années 70 et le début des années 80, de nombreux dépotoirs atteignent leur point de saturation. La province comptait plus de 300 de ces installations, gérées par le ministère des Transports du Nouveau-Brunswick, les administrations municipales ou des entreprises privées. À cette époque, les 11 dépotoirs de notre région se trouvaient aux endroits suivants: Spruce Lake , French Village , Chance Harbour , Maces Bay, Grand Bay, Browns Flat, St. Martins , Kingston Peninsula, Quispamsis, Welsford et Hampton.

Le choix de l’emplacement d’une nouvelle décharge publique a été un processus long et difficile. Les résidents des zones voisines des sites proposés ont assisté en grand nombre à des assemblées publiques pour exprimer leurs inquiétudes quant à la protection de la valeur environnementale et esthétique des localités environnantes. En réponse à cette levée de boucliers, le gouvernement provincial s’est engagé à trouver une nouvelle façon de gérer les déchets solides au Nouveau-Brunswick.

Le 14 janvier 1986, le ministre des Affaires municipales et de l’Environnement, Robert C. Jackson, annonce le lancement d’un important programme de consultation publique. « On n’insistera jamais trop sur l’importance de l’avis du public dans l’élaboration des programmes de gestion des déchets, affirme M. Jackson. L’expérience montre que les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises sont de plus en plus sensibilisés à leur environnement et qu’ils exigent que les pratiques d’élimination des déchets respectent des normes très élevées. »

Un groupe de travail de cinq membres dirigea sept programmes de consultation publique dans toute la province et reçu de nombreuses lettres d’opinion et propositions écrites. La rédaction d’un rapport s’ensuivit contenant 18 recommandations au ministre de l’Environnement sur l’orientation à donner à la gestion des déchets au Nouveau-Brunswick.

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